Jour 11 – Mardi 25 août 2015
> Jaipur / Ajmer / Pushkar
Nous prenons le petit déjeuner à l’hôtel et tentons de réserver le train et l’hôtel pour les prochains jours. C’est très compliqué et nous demandons de l’aide à l’une des réceptionnistes qui semble ne pas mieux y arriver. Les réservations ne fonctionnent qu’à partir de 12 heures nous attendons donc ce moment pour boucler les derniers détails du trajet. Ensuite nous prenons un tuc-tuc (80 roupies) jusqu’à la gare de bus pour partir en direction de Pushkar. Celui-ci nous aide à trouver le bus du coup tout se goupille plutôt bien. A bord le bus se remplit très vite, il se compose d’une rangée avec des sièges assis mais aussi des couchettes.
Au moment de partir, vers 14 heures, la capacité normale du bus doit surement être triplée tant il y a de monde, des indiens partagent les couchettes pour s’entasser assis, des personnes restent dans le couloir central, c’est un peu oppressant d’autant plus qu’il n’y a pas de climatisation malgré la chaleur ambiante. Heureusement un peu d’air arrive par les fenêtre que l’on peut entre-ouvrir.
Vers 17h30 nous arrivons à une station de bus qui semble à plusieurs kilomètres de Pushkar, au niveau de la ville d’Ajmer, malheureusement la ligne principale de bus ne s’y rend pas. Des rabatteurs nous attendent et nous annoncent un prix pour la course qui nous semble exorbitant. Nous tentons de négocier au mieux, de feindre notre départ mais cela ne marche même pas. Après avoir jeté un œil dans les environs nous nous apercevons très vite qu’il n’y a pas d’autre solution que de partir avec l’un des chauffeurs de tuc-tuc qui semble très content de nous voir revenir. Une fois partis nous ne comprenons pas vraiment pourquoi à mi chemin notre chauffeur s’arrête, fait signe à un automobiliste (qu’il n’a pas l’air de connaitre), lui demande de s’arrêter et de nous embarquer pour finir la route jusqu’à Pushkar. On voit les deux compères s’échanger des billets un peu surpris par cette scène intrigante. Finalement le second chauffeur est sympathique et nous arrête vers 18h30 au pied de notre hôtel réservé en amont sur Booking.
L’hôtel est assez rudimentaire en comparaison avec les hôtels précédents mais il est aussi très bon marché. La propreté est aussi mitigée, le matelas du lit un peu dur et la douche moyenne mais le cadre est tout de même accueillant, notamment la terrasse où nous prenons notre repas. Je poursuis ma dégustation des plats indiens avec un plat végétarien, le Palak paneer constitué d’épinards et fromage cuisiné à l’ail et accompagné de riz.
Hôtel : Mama Luna
Adresse : Bari Mohalla, Badi Basti, Near Brahma Chowk, Pushkar, 305022, Inde
Tél : +919602386437
Tarif : 2000 roupies les deux nuits : chambre double
Jour 12 – Mercredi 26 août 2015
> Pushkar
Ce matin nous demandons s’il est possible de déjeuner à l’hôtel, tout de suite la réponse est positive mais le cuisinier semble dormir car on voit nos hôtes s’affairer. Ils partent en ville faire des courses et reviennent très vite avec des petits sacs de provision.
Nous prenons des toast fromage / tomate et des pancake à la banane puis sortons visiter la ville en faisant tout le tour du lac qui en est l’élément central. Sur notre route nous de résistons pas au shopping, nous achetons des vêtements et pour moi des bijoux. A chaque boutique, on nous propose un chai (thé indien). J’achète une bague qui est trop petite et l’artisan la modifie sous mes yeux à la taille de mon doigts. Nous marquons une pause dans un café longeant le lac et prenons un chai à nouveau, la valeur sûre.
Il est interdit de faire des photos (gratuitement) des Gaths qui sont au nombre de 52 autour du lac sacré. Plusieurs personnes nous abordent pour nous « donner des fleurs », nous comprenons qu’il faut donner de l’argent pour déposer ces fleurs dans le lac. On ne peut rien faire sans donner d’argent cela devient parfois très pénible… Nous rencontrons un vieil homme indien qui souhaite nous donner un bracelet. Nous le remercions poliment voyant encore venir une demande d’argent. Il nous les attache autour du poignée en même temps, la situation est compliquée à gérer. Puis il nous réclame de l’argent, et nous lui donnons une pièce pour nous sortir de la situation, mais il se braque et nous fait comprendre que ce n’est pas assez… Agacés nous nous éloignons en le laissant maudire.
Le soir nous mangeons au Out of the blue, recommandé par le Lonely Planete et je goute au Thali du chef. C’est un plateau en métal sur lequel sont disposés plusieurs petits bols contenant chacun une préparation sucrée ou salée. On trouve aussi un naan, du riz et une galette. Décidément je ne me lasse pas de l’exquise cuisine indienne.